Les associations, nouvelle exploitation ?
“Te plains pas c’est pas l’usine !”, titre célèbre d’un ouvrage bien connu dans le milieu associatif. Il met en lumière les contradictions qui traversent les associations.
Cette phrase semblerait justifier l’acceptation des difficultés bien nombreuses rencontrées dans le travail associatif.
Véritable tabou, le mal être au travail en association est une réalité qui est encore inavouable, alors que les associations sont apparues “essentielles” dans les missions assurées dans l’intérêt collectif. Y contribue la difficile articulation entre bénévolat et salariat si l’association ne se pense pas elle-même comme une entreprise.
Les idées reçues aborderont les conditions de travail des salariés et des bénévoles, et aussi les fonctions assignées aux associations intervenant le plus souvent au lieu et place des institutions :
- Les associations sont indépendantes des pouvoirs publics
- Les associations dépendent des subventions pour fonctionner
- L’association n’est pas une entreprise
- La frontière entre salariat et bénévolat est claire
Débat avec :
- Benjamin Leclercq, sociologue à l'Université de Strasbourg
- Germain Mignot, salarié associatif et chargé de cours à l'Université de Strasbourg
Animation par Anne Mellier, journaliste
En partenariat avec l'association du Fossé des Treize.
Le programme "Université en campagne contre les idées reçues" est soutenu par l'Université de Strasbourg (IdEx) et par l'Eurométropole de Strasbourg.