Première école d'été de l'ITI LiRiC : Inclusion, langage et Identité

En interrogeant les discours sur l’identité dans un contexte international et interdisciplinaire, l’École d’été 2025 (10-11 juin) de l’Institut Thématique Interdisciplinaire ITI LiRiC (Language, Inclusion, Remediation, Interculturality, Communication - liric.unistra.fr) vise à constituer un lieu de discussion et de réflexion ouvert à toutes et à tous.

LiRiC aborde la question de l’inclusion par le langage et la communication des individus et des communautés vulnérables (par exemple, LGBTQIA+, personnes âgées ou ayant des troubles du langage, migrants, locuteurs de langues peu dotées, élèves bilingues ou plurilingues) dans une diversité de situations (scolaires, interactions, réseaux sociaux, dans le domaine médical, etc.). L’école d’été 2025 sera l’occasion d’étudier les constructions disciplinaires et conceptuelles de l’identité en lien avec les trois axes de recherche de l’ITI LiRiC : inclusion et santé, inclusion et éducation et inclusion et société.

Fait bien connu, la communication joue un rôle essentiel dans la construction et l’affirmation des identités, qu’elles soient individuelles ou collectives. Elle constitue un outil fondamental pour établir des connexions entre les individus, transcender les différences culturelles et sociales ou au contraire les souligner ainsi que renforcer le sentiment d’appartenance à un groupe.

Élément central de ces dynamiques de communication autour des identités, le langage peut contribuer à effacer les frontières entre groupes et individus, entre les différentes communautés ou, au contraire, devenir un facteur d’exclusion dans certaines situations (cf., entre autres, troubles du langage, communication inappropriée, revendications identitaires, discriminations).

Enfin, le discours est le lieu dans lequel les identités se construisent par les individus, dans l’interaction avec les autres et en fonction du contexte local, mais aussi plus global. Ainsi, le langage n’est pas un simple outil d’expression : il devient un vecteur de cohésion ou de séparation, selon le contexte et la manière dont il est mobilisé, et constitue, en même temps, le lieu où se façonnent, se reproduisent et se négocient les identités et les rapports de pouvoir qui en sont constitutifs.