En s’appuyant sur les techniques de la modélisation 3D et sur la puissance de traitement combinée de plusieurs outils logiciels (système de gestion de base de données et système d’information géographique), le projet poursuit le but de rassembler dans un système de gestion intégré les données issues de la recherche de terrain sur le site d’Eridu : topographie, architecture, stratigraphie, objets.

La fouille d’Eridu a produit un nombre impressionnant de données depuis un siècle et demi. Elles n’ont jamais été synthétisées, alors que des dizaines de chantiers ont été ouverts et que, de couche en couche, des milliers d’objets et les vestiges de nombreux bâtiments ont été mis au jour.

  Le site d’Eridu, actuel Abu Shahrayn dans l’extrême Sud de l’Irak, fut occupé du VIIe au Ier millénaire avant notre ère. Les fouilles y ont débuté dès le milieu du xixe siècle. Depuis 2018, une nouvelle mission (AMEr) y conduit des travaux archéologiques sous la direction de Franco D’Agostino (Rome) et de Philippe Quenet (Strasbourg).

Objectifs du projet

Une première étape consistera à produire une visualisation 3D des bâtiments dans leur état de fouille , puis éventuellement proposer une restitution de leur apparence d’origine. Dans une deuxième étape, une visualisation 3D de la stratigraphie de chaque chantier sera élaborée. Une troisième sera de replacer ces chantiers sur le nouveau plan topographique géoréférencé créé en 2019. Il sera dès lors possible d’incruster les visualisations 3D obtenues dans le modèle 3D photo-réaliste du site. Enfin, le lien sera fait entre chaque couche et chaque bâtiment avec les objets qui en proviennent et avec l’ensemble des informations (textuelles et graphiques) relatives aux différentes catégories de données. Le tout sera stocké sous une forme consultable pour partage, d’abord, entre les membres de la mission, puis, à terme, au sein de la communauté scientifique et du grand public.

Événements / Publications envisagés

Agenda

  • Communication commune de l’étudiant en PFE et du porteur du projet sur les résultats obtenus (mai 2021 et 2022)
  • Communication du porteur du projet au International Congresses on the Archaeology of the Ancient Near East de 2022 ou 2023 (date non fixée suite à la situation sanitaire actuelle)
  • Exposition et conférences programmées fin 2022, en fonction des résultats obtenus

Publications d’articles

  • la révision de la stratigraphie du « Temple Sounding »
  • la nouvelle analyse des résultats du chantier de la « Porte Est »
  • les ziggurats d’Ur et d’Eridu

Services de la MISHA sollicités

  • Plateforme Humanités Numériques
  • Plateforme audiovisuelle
  • Service de traduction et relecture en anglais
  • Service communication
  • Location de salle

Coordination du projet

Responsable du projet
Philippe Quenet, Laboratoire Archéologie et Histoire Orient Méditerranée (Archimède), Université de Strasbourg
  pquenet[at]unistra.fr

Partenaires

  • Emmanuel Alby, laboratoire ICUBE-TRIO, Université de Strasbourg
  • Rémy Chapoulie, laboratoire Archeovision, Université Bordeaux Montaigne
  • Delphine Bernhard, Pôle Données numériques et Savoirs, MISHA
Université de Strasbourg
Université de Haute-Alsace
CNRS
Réseau national des Maisons des Sciences de l'Homme