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Objectifs du projet
L'objectif du projet est de documenter ce processus consistant à humaniser et "faire siens" des restes, dans leur dimension marérielle comme mémorielle. Pour cela, le projet s'appuie sur cinq études de cas, travaillées dans une perspective comparatiste et pluridisciplinaire : anthropologie, histoire, géographie. Il s'agit de prêter attention
- aux acteurs de cette prise en charge : qui sont-ils ? Quelles raisons les poussent à se mobiliser ?
- à leurs pratiques : techniques de recherche des corps ou des restes, travail d'identification, rituels et soins apportés aux cadavres, mémorialisation...
- aux significations et enjeux de celles-ci. Comment, à partir de matérialités souvent ténues et disqualifiées, produit-on l'humanité et l'identité personnelle d'un reste ?
Le projet ambitionne ainsi d'éclairer les pratiques funéraires et mémorielles contemporaines et la fabrique des identités post-mortem, dans une perspective originale qui s'attache aux initiatives citoyennes. Il s'inscrit dans le champ dynamique des études sur le traitement des restes humains qui a pris un essor tout particulier en anthropologie au cours des vingt dernières années, et s'est encore renforcé après la pandémoie de covid-19.
Événements / Publications envisagés
Evènements :
- Une journée de Workshop kick-off meeting du projet de recherche
- Une journée d'études interdisciplinaire
- Une conférence de Vinciane Despret
- Un séminaire de recherche, ouvert aux doctorant·e·s et masterant·e·s
- Une journée d'études internationale de restitution des recherches
- Une visite de l'exposition montée en partenariat avec le Musée alsacien
Publications :
- Une première publication en français est envisagée dans la Revue des sciences sociales
- Une seconde publication consisterait en un numéro spécial dans la revue anglophone Journal of Material Culture
Coordination du projet
Responsable :
- Clara Duterme, laboratoire LinCS
Partenaires :
- Jeanne Teboul, laboratoire LinCS
- Rémi Korman, laboratoir CESPRA, Université catholique d'Angers
- Patrick Naef, Université de Genève
- Anelie Prudor, laboratoire ADES, Université Aix-Marseille