À l’aube de l’archéologie orientale : étude et valorisation de deux fonds d’archives inédits (Strasbourg – Athènes)

Présentation

 

Ce projet propose l’étude conjointe de deux fonds d’archives inédites (carnets et photographies), qui illustrent les débuts de l’archéologie française en Orient. L’objectif est de mieux saisir la démarche archéologique et ethnologique de ces pionniers et de construire une méthodologie d'exploitation de ces fonds applicable à d’autres.
Les données, versées dans des archives ouvertes, seront valorisées par une exposition itinérante en 2025 (faisant étape à la MISHA), ainsi que deux volumes sur les premières missions françaises en Orient (2025) et l’évolution urbaine d’Istanbul (2026)

Objectifs du projet

Ce projet vise à éclairer sous un jour nouveau les débuts de l’archéologie française en Orient à la lumière de deux fonds d’archive portés récemment à la connaissance de la recherche : un fonds strasbourgeois, probablement constitué par Daniel Schlumberger, professeur à l’Université de Strasbourg (Unistra) à partir de 1955, et un fonds athénien, qui a fait l’objet d’un don par la famille de Joseph Chamonard à l’École française d’Athènes (EFA). L’étude conjointe de ces fonds (dépouillement, traitement par base de données, numérisation et valorisation) permettrait de mieux saisir les conditions d’émergence de l’archéologie orientale par ceux qui y ont participé et d’élaborer une « preuve de concept » qui pourra être appliquée à d’autres fonds relevant de cette histoire connectée et interdisciplinaire, dans la mesure où ce sont des hellénistes, passés par l’Unistra et/ou par l’EFA, qui se passionnent pour l’archéologie de l’Orient. Il ne s’agit pas seulement de faire l’histoire croisée de ces disciplines, mais aussi d’adopter le point de vue d’autres disciplines, notamment celui de l’ethnologie et de l’anthropologie historique, car les carnets, les correspondances et surtout les photographies témoignent aussi bien d’un intérêt pour les vestiges que pour les populations locales, voire des scènes de la vie quotidienne ; à quoi s’ajoute l’histoire des savoirs et techniques, car on voit l’usage de la photographie et les subterfuges trouvés sur place pour régler l’éclairage ou le fond derrière l’objet photographié.

Coordination

Responsable :

  • Sylvain Perrot, UMR 7044

Traitement scientifique des fonds strasbourgeois :

  • Géraldine Mastelli, UMR 7044
  • Maria Noussis, École française d’Athènes

Partenaires :

  • Julie Ramos, UMR 3400
  • Marie Stahl, École française d’Athènes
  • Taos Babour, Institut français du Proche-Orient
  • Philippe Bourmaud, Institut français d’Études Anatoliennes

 

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