«Amitiés épistolaires entre littérature et politique»
Dans la lignée de plusieurs colloques organisés ces dernières années par l’Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes de l’Université de Haute-Alsace – « “Amitiés vives” : l’amitié dans les correspondances d’écrivains » (14-15 mai 2020), « L’inimitié dans les correspondances d’écrivains » (25-26 novembre 2021) –, nous nous focaliserons plus précisément sur les expressions de l’amitié dans ces correspondances unissant hommes ou femmes de Lettres et hommes ou femmes d’État.
La littérature fait-elle bon ménage avec la (ou le) politique ?
Voici les axes structurants de la réflexion collective que nous voudrions bâtir sur un corpus épistolaire partiellement méconnu et globalement trop peu étudié pour lui-même :
- Des amitiés dans les lisières de l’œuvre et de la littérature. Que nous disent de l’histoire des relations entre politique et littérature les marques d’amitié entre hommes (et femmes) de Lettres et d’État qui se manifestent non pas hors de l’œuvre, mais dans sa « périphérie » épistolaire ?
- Des rencontres amicales au carrefour de la littérature et de la politique. Après celle des lisières, une autre métaphore rectrice pourrait être celle du carrefour. L’épistolaire n’est-il pas le genre par excellence où devaient se rencontrer écrivains et politiques ?
- Et les femmes dans tout ça ? Les amitiés politico-littéraires au féminin restent globalement exclues du champ du visible et du lisible. Et pourtant, les cas sont nombreux qui méritent d’être étudiés : Julie de Lespinasse et Condorcet, Madame de Staël et La Fayette, ou encore (car le pôle politique aussi peut être représenté par une femme, n’ayons garde de l’oublier), Catherine II correspondant avec Diderot, Voltaire, Rousseau, Grimm…
Organisation : Régine Battiston, Nikol Dziub et Augustin Voegele
Pour toute information, contacter : amitiespolitiques.ille@uha.fr
