Les jeunes ne veulent plus travailler ?

Les jeunes ne veulent plus travailler ?
Est-ce une idée reçue qui se vérifie dans les travaux de recherche économique et sociologique ?
Les jeunes seraient, selon plusieurs idées reçues répétées à l’envi : « individualistes », « rétifs à l’autorité », « obsédés par l’équilibre entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle », « trop souvent prompts à démissionner ».
Ces idées reçues sont fausses, comme le montrent notamment les travaux de Dominique Meda.
Les jeunes sont plus fortement frappés par les inégalités sociales et de territoire, la précarité et le chômage. Les idées reçues sur les jeunes et leur rapport au travail se focalisent en réalité sur la jeunesse qui en plus d'être un critère discriminatoire subi par les jeunes joue un rôle d'amplificateur des autres phénomènes discriminatoires (notamment liés à l'origine ethnique supposée ou au sexe).
Nous déconstruirons plusieurs idées reçues :
- Les jeunes sont moins attachés au travail que les plus âgés
- Les jeunes sont fainéants
- Les jeunes sont moins compétents
- Le taux de chômage des jeunes est plus élevé
- Les jeunes sont peu engagés dans l’associatif
Avec :
- Maëlezig Bigi, sociologue du travail
- Michèle Forté, économiste du travail
- Animé par Anne Mellier, journaliste
Rencontre-débat organisée par la Maison des sciences de l’Homme d’Alsace (MISHA), soutenue par l’Université de Strasbourg, lauréat de l’appel à projet France 2030 (IdEx), en partenariat avec l’Eurométropole de Strasbourg et le Centre socioculturel JSK.