C’est un paradoxe de notre époque : malgré la couverture médiatique croissante des effets du changement climatique, qui n'ont jamais été aussi visibles pour les populations, le climatoscepticisme semble regagner du terrain en fonction de l’actualité climatique. Un sondage réalisé par Ipsos et le Cevipof en 2023 révèle que 43 % des Français doutent du réchauffement climatique.
Souvent déclaré dépassé ou limité à des cercles complotistes, le climatoscepticisme continue de se renouveler. Bien que ses origines soient américaines, ce mouvement trouve aujourd'hui des expressions typiquement françaises, comme l'a illustré le récent documentaire La Fabrique du mensonge (France.tv).
- Maurice Wintz, sociologue de l’environnement, directeur de l’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional à la Faculté des sciences sociales de l’Université de Strasbourg
- Alain Clappier, climatologue et professeur à Faculté de géographie et d'aménagementde l’Université de Strasbourg
- Florian Labaude, géographe au laboratoire image ville environnement de l'université de Strasbourg
Animatrice : Anne Meillier, journaliste
Retrouver « L’Université en campagne… contre les idées reçues » sur la page Facebook dédiée. Sur cette page, vous trouverez l’ensemble des conférences passées, leurs captations audiovisuelles, l’annonce des conférences futures et également des références d’ouvrages et d’articles accessibles. Nous répondons à vos questions sur notre page Facebook.
L’initiative "L’Université en campagne… contre les idées reçues !", débutée en 2017, a l’ambition de sortir l’Université de ses murs pour aller à la rencontre des habitants des quartiers de la ville et de l’Eurométropole de Strasbourg. Ce cycle de conférence est lauréat de l’appel à projet France 2030 (IdEx) lancé par l’Université de Strasbourg et bénéficie du soutien de l'Eurométropole de Strasbourg. L'ensemble du cycle fait l'objet d'une captation vidéo/audio assurée par la Direction du numérique de l’Université de Strasbourg et sera retransmis sur la chaîne YouTube de la MISHA et le compte Spotify de la MISHA.