Inégalités dans et en recherche
Le colloque organisé par la Misha s’est tenu sur deux journées, les 18 et 19 novembre derniers, en présence notamment de nombreux étudiants. Il a réuni une trentaine d’intervenants, parmi lesquels des figures connues comme la sociologue et écrivaine Pinar Selek et l’intervention remarquée de la procureure de Strasbourg, Clarisse Taron.
Inégalités scolaires, raciales, ethniques, d’origine, de handicap, de genre, d’accès au soin… de nombreux chercheurs s’intéressent aux questions d’inégalité. Il était important pour nous de faire une focale pour fédérer et partager les travaux de recherche sur ce sujet, au sens large et de façon pluridisciplinaire. L’idée étant aussi de montrer comment les chercheurs aident à avancer sur ces questions
, explique Nicolas Moizard, directeur de la Misha, qui précise que le colloque porte également sur les inégalités dans l’enseignement supérieur et la recherche et ce qui les génère. Comment l’université produit du racisme, du sexisme, des disparités entre les disciplines, quelles sont les violences subies par les étudiants… ? Qu’est-ce qui cause les inégalités pendant le doctorat, d’accès aux postes, de financement ou encore de terrain de recherche, par exemple dans le cas d’un pays en guerre ?
Et après ? Nous aimerions poursuivre le dialogue entre tous ceux qui travaillent sur les inégalités au sein de l’université. Il manque de plus en plus d’espaces de discussion. Durant le colloque, nous avons pu échanger et travailler sur des sujets sensibles, avec beaucoup de bienveillance. En acceptant les divergences d’opinion.
Retrouver des vidéos du colloque sur youtube.com/mishalsace et l'exposition de la Misha “Spectres, ombres, existences”



